samedi 6 juin 2009

Samedi 6 juin - 6 Petit mot à nos lecteurs

Nous remercions tous ceux qui nous ont écrit et suivi durant notre voyage en Corse. Nous espérons que vous aurez eu autant de plaisir à nous lire que nous en avons eu à découvrir ce pays. Nous serons de retour à la maison dimanche le 7 juin en fin d'après-midi et avons hâte de vous revoir.
Patricia et Serge

Samedi 6 juin - 5 Petit mot pour Maya et Camille


Aujourd'hui nous nous sommes arrêtés à un ranch à Sagone et nous avons vu de magnifiques chevaux. Quand vous viendrez en Corse, vous pourrez venir y faire une balade. Voici la photo du plus beau de tous les chevaux. Il vous dit « bonne nuit ». Nous avons hâte de vous revoir et de vous serrer dans nos bras.
Grand-maman et grand-papa

Samedi 6 juin - 4 Retour à Ajaccio


Nous voilà de retour à Ajaccio en après-midi, dernière étape de notre voyage. Demain matin, nous prenons l'avion pour retourner à Toronto, via Nice et Francfort. Après avoir retourné la voiture louée, nous nous rendons à pied à notre hôtel en longeant la mer. La ville d'Ajaccio est toujours aussi belle, même sous de gros nuages menaçants qui ne semblent pas découragés les baigneurs.
Aujourd'hui la Chocolaterie Grimaldi est ouverte et nous nous y arrêtons pour déguster un super de bon chocolat chaud accompagné de crème Chantilly. NATHALIE: il n'y a pas qu'en Italie que l'on trouve de l'excellent chocolat chaud; en Corse aussi.

Samedi 6 juin - 3 L'ancien sentier Muletier Piana-Ota




Un chemin dallé, soutenu par un magnifique mur de pierres sèches nous conduit sur les hauteurs des calanches. Il était la voie de passage de ceux qui, à dos de mulet, se rendaient de Piana vers Porto et Ota au début du 19e siècle. La route que nous empruntons de nos jours ne fut construite qu'à partir de 1850 sous les directives de Napoléon III. Nous imaginons les pauvres bêtes transportant les provisions et la marchandise dans ces hauteurs à cette époque, quelle tâche pénible!

Samedi 6 juin - 2 Le Château Fort



Nous faisons notre première randonnée ce matin dans le sentier « Le Château fort » qui longe la ligne de crête à travers une galerie de rochers et nous conduit à un immense promontoire en pierre au-dessus de la mer qui ressemble à un château fort. J'ai intitulé ce sentier « le sentier de l'imaginaire » car on peut trouver bien des ressemblances aux formations montagneuses. Au bout d'une heure, nous sommes de retour à la voiture et partons à la découverte d'un autre sentier.

Samedi 6 juin - 1 En route vers les Calanche



La route des Calanche est sans doute la plus achalandée de la Corse, même tôt le matin. Les klaxons des autobus résonnent sur les parois des montagnes tandis que les voitures se fraient un chemin parmi les piétons qui marchent le long de la route étroite. Les rares endroits de stationnement sont situés dans le creux des rochers et nous sommes chanceux d'en trouver un. La beauté des lieux justifie cette cacaphonie. Des pics vertigineux de 300 mètres de haut, des falaises de granit rouge déchiquetées et ravagées par le temps, voilà ce que sont les calanche de Piana.

Vendredi 5 juin - 4 Petit mot pour Maya et Camille


Aujourd'hui nous avons rencontré Clochette la vache blanche qui broutait dans le champ. Elle avait bien faim car elle ne cessait de manger et sa petite cloche tintait quand elle bougeait sa tête. Bonne nuit mes trésors et on vous envoie beaucoup de bisous.
Grand-maman et grand-papa

Vendredi 5 juin - 3 Plage de Ficajola



Vers la fin de l'après-midi, nous nous rendons à la plage de Ficajola par une petite route en descente vertigineuse tout en bas de Piana. Cette petite plage est magnifique et on ne peut résister aux vagues qui déferlent avec insistance sur la plage. Serge s'y baigne longtemps, tandis que moi ça me prend tout mon courage pour me tremper car je trouve l'eau bien froide. Les fesses dans quelques pouces d'eau et des vagues qui me rafraichissent et me bercent, cela me suffit amplement. Vers 18h00 nous reprenons la route et remontons vers Piana qui est perché à 443 mètres plus haut.

Vendredi 5 juin - 2 Tour de Turghiu




Au pied de la pyramide du Capo Rosso, nous grimpons sur les rochers de couleur orange en suivant les cairns (empilements de gros cailloux). Vers l'approche du sommet la montée devient plus chaotique, entre escarpements rocheux et buissons piquants, jusqu'à ce que nous atteignons la Tour de Turghiu, l'objectif de notre randonnée. Cette tour est parfaitement restaurée et a même une cheminée à l'intérieur. Certaines visiteurs y ont déjà fait la fête car on y voit une bouteille de vin sur la cheminée et un sac de charbon de bois presque vide. Du haut de la tour, nous avons un magnifique panorama sur le golfe de Porto, niché dans son écrin montagneux.


Et puis c'est le retour par le même chemin. A ma grande fierté, je peux dire que je m'améliore dans les descentes. Je suis plus rapide et plus hardie. Je me surprends même à marcher sur les pierres un peu branlante. Nous avons effectué cette randonnée en 4h30 en incluant les temps d'arrêt pour jaser avec les marcheurs rencontrés et pour admirer le paysage. Nous avons fait la connaissance d'Anne-France d'Aix-en-Provence qui m'a beaucoup appris sur les fleurs qui ornent le sentier. Elle me recommande aussi la randonnée au lac Nino au sud du col de Vergio, mais ce sera pour une prochaine fois.

Vendredi 5 juin - 1 Capo Roso


Comme nous l'a conseillé Julie que nous avons rencontré le long du sentier des Gorges de Spelunca, nous nous rendons ce matin effectuer une randonnée au Capo Rosso qui est une presqu'île fermant le golfe de Porto au sud à quelques kilomètres de Piana. Nous partons tôt car le sentier est en plein soleil et la journée s'annonce chaude.

Nous empruntons un sentier caillouteux en descente et en bonne condition le long de la falaise et jalonné de fleurs aux couleurs variées. Nous y voyons entre autres des arbustes de myrtes très odorants, de cystes et une variété de lavande. Nous traversons une barrière qui sert à empêcher les vaches de prendre la clé des champs. C'est sûrement une bonne idée car non loin de là nous rencontrons Clochette la vache blanche qui broute allègrement dans le champ et que notre présence ne semble pas distraire. On remarque un peu partout les restes d'anciennes bergeries et de terrasses de pierre.