jeudi 21 mai 2009

Jeudi 21 mai - 6 Petit mot pour Maya et Camille


Aujourd'hui nous avons rencontré un mignon petit chat qui se reposait dans la rue à Ota. Il a été bien gentil et nous a laissé prendre une photo pour vous deux. Il vous souhaite bonne nuit et vous envoie un gros bisou « Miaou, Miaou ».
Grand-maman et grand-papa

Jeudi 21 mai - 5 Pont génois de Zaglia


Après le pont de Zaglia, un sentier assez large s'élève par des lacets très raides et nous prenons rapidement de l'altitude. Nous continuons sous le couvert de chênes verts puis de magnifiques pins maritimes. Nous arrivons à l'entrée du village d'Évisa, à 850 mètres d'altitude, après 5h de marche. Ayant marché presque toujours en compagnie de Julie et des gens de Lyon, le parcours fut agréabe et nous a semblé très court aujourd'hui.

Nous resterons à Évisa les deux prochains jours à l'Hôtel Aïtone et nous ferons de la randonnée plus facile dans les sentiers du pays. Nous avons décidé de ne pas poursuivre les deux dernières étapes du Mare e Monti, étant rassasiés des montées et descentes de montagnes, d'autant plus qu'on nous annonce une température de 30 degrés les prochains jours.

Jeudi 21 mai - 4 Julie de Montréal


Nous poursuivons notre randonnée en compagnie de Julie, originaire de Montréal, qui voyage toute seule en Corse en camping pour trois semaines. Bravo Julie pour ta débrouillardise et ta détermination et je te souhaite de trouver un amoureux qui aime les voyages et la nature autant que toi. Les terrains de camping sont nombreux en Corse et bien aménagés. Voilà une bonne façon économique de visiter la Corse et de faire de la randonnée. Je retiens cette idée pour un prochain séjour.

Jeudi 21 mai - 3 Une mamie de Lyon


Aux confluents des rivières de Lonca et l'Aïtone, nous nous engageons dans le sentier en pente douce de la Spelonca en suivant la rive gauche de la rivière. Ce sentier est certainement un favori des visiteurs à en juger par l'achalandage ce matin. Nous y rencontrons un famille de bons vivants de Lyon dont la mamie de 74 ans marche d'un pas assuré et me raconte l'histoire de sa famille.

Jeudi 21 mai - 2 Pont Vechju


Nous franchissons le fleuve Le Portu par le Pont Vechju d'architecture génoise. Enfin, c'est ce que nous dit notre guide Routard car nous n'aurions jamais pu imager qu'il s'agissait d'un fleuve; ça nous semble tout au plus une rivière. Nous y retrouvons le marcheur solitaire d'Avignon qui a partagé notre table au gîte d'Ota.

Jeudi 21 mai - 1 Départ d'Ota


Ota qui est bâtie à flanc de montagne est une charmante petite ville typiquement corse avec ses grosses maisons de pierre. Nous quittons le gîte chez Marie vers 8h15. La nuit ne fut pas très confortable car notre petite chambre n'avait pas de fenêtre sur l'extérieur et il y faisait très chaud. Nous aurions été mieux en dortoir car ceux-ci avaient une grande fenêtre ouvrant sur la montagne.


Nous retrouvons le sentier Mare e Monti au bout d'une ruelle du village et nous descendons en pente douce à l'ombre des oliviers. Déjà les filets sont installés, prêts pour la cueillette.

Mercredi 20 mai - 5 Petit mot pour Maya et Camille


Aujourd'hui grand-papa Serge a vu un gentil lézard qui faisait la sieste sur un rocher tout comme vous deux durant la journée. Il vous souhaite bonne nuit et nous vous envoyons de gros bisous.


Grand-maman et grand-papa

Mercredi 20 mai - 4 La descente vers Ota


Oups! Hier je suis tombée en panne d'Internet et je n'ai pas pu terminer mon récit de la journée. Voici donc la suite.

Débute ensuite la descente vers Ota par un sentier en plein soleil qui s'engage dans le ravin de Vitrone qui est enserré par d'imposantes parois de porphyre rouge et longe ensuite le lit d'un ruisseau. Avant d'atteindre Ota, 570 mètres plus bas, nous franchissons une succession de crêtes qui montent et descendent. Les 4 litres d'eau que nous avons apportés avec nous sont épuisés. C'est donc très fatigués que nous arrivons au village d'Ota à 16h50. Nous aurons mis presque 10h pour nous y rendre. Ce n'est certainement pas une performance à en juger par le temps pris par les autres marcheurs installés au gîte Chez Marie ce soir. Il faut dire que Serge aurait pu prendre beaucoup moins de temps si je n'avais pas été là pour le ralentir. Ce soir nous soupons en compagnie de français d'Avignon et d'une dame d'Autriche qui voyage seule.