samedi 9 mai 2009

9 mai 2008 Ile Rousse - 2

Si on se demande au Canada où peut bien se nicher l'été idéal, c'est en Corse. Les plages sont déjà occupées par un grand nombre de lézards humains tout bronzés; le vent est chaud et l'air parfumé par les fleurs qui s'épanouissent avec vigueur.

A la gare ferroviaire de la ville, nous rencontrons notre premier corse grognon et pas très coopérant avec les touristes ignorants que nous sommes. Il n'a pas du tout envie de nous expliquer l'horaire assez complexe du train de Balagne. Quand nous lui demandons où on peut trouver un commerce de tabac, endroit où on peut se procurer les cartes d'appels pour cellulaire, il nous répond « Au bout du village, à côté du Casino ». On n'a pas insisté pour savoir où se trouve le bout du village afin de ne pas goûter encore une fois à sa condescendance et on part à l'aventure le long de la plage et des petites rues les plus attirantes. Nous tombons par hasard sur le fameux Casino qui n'est pas du tout le genre d'établissement que nous imaginions mais un supermarché. Maintenant nous sommes bien équipés pour faire des appels en Corse afin de faire toutes nos réservations d'hébergement au cours de nos vacances. Merci à Pauline pour nous avoir prêté son cellulaire français.

Patricia

9 mai 2009 Ile Rousse - 1


Arrivés à l'Île Rousse sous un soleil éclatant et chaud, nous partons explorer la ville. Un arrêt à l'Office du Tourisme nous permet d'obtenir des informations sur la région, le transport vers Calvi et Sant' Antonino qui seront nos destinations pour les prochains jours.

8 mai 2009 - 1


Nous voilà enfin sur le point de partir pour la Corse. Nous avons laissé derrière nous le stress des préparatifs de dernière minute et les préoccupations du bureau. Nous pouvons enfin relaxer dans l'attente de notre embarquement sur le vol en destination de Francfort.

Nous terminons notre souper frugal vers 19h30 et je tente de m'endormir bercée par la musique de Félix Leclerc et de Guy Béart sur mon mini-portable. Mais c'est presque impossible à cause du bruit et du va-et-vient incessant et du va-et-vient.

Nous atterrissons à Francfort à 7h00 samedi le 9 mai et pour nous il est encore 1h00 du matin. Nathalie avait raison, se déplacer dans l'aéroport de Francfort est un vrai défi, nous voilà partis pour un rallye. D'abord, nous devons trouver les douanes et passer à nouveau par la vérification de nos effets personnels, puis arpenter de longs couloirs pour nous rendre à la porte A18. Mais ce n'est qu'une autre étape de notre rallye. Nous devons ensuite descendre plusieurs étages et aller prendre un mini bus qui nous conduit à notre avion. Nous voilà enfin assis confortablement en attendant le départ. Notre voisin de siège est aussi un canadien, originaire de Saskatoon, qui se rend à Cargèse en Corse où il participera à une conférence scientifique sur les radars. Il est aussi bavard que Serge ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passé jusqu'à notre arrivée à Nice.
Patricia